Chez Maven Health, nous savons que la santé ne se résume pas à une bonne alimentation ou à de l'exercice physique. Parfois, même si l'on fait « tout ce qu'il faut », on ne se sent pas bien. C'est le cas de l'une de nos clientes récentes, une femme ménopausée souffrant d'un manque d'énergie, de troubles du sommeil, d'un brouillard cérébral et de problèmes digestifs récurrents.
Des tests pour des réponses plus profondes
Pour étudier les causes sous-jacentes potentielles, son praticien a demandé le test Metabolic Insights. Ce test salivaire donne un aperçu des principales voies métaboliques, y compris le métabolisme énergétique, la santé du microbiome intestinal et les niveaux de précurseurs de neurotransmetteurs.
Ses résultats ont révélé
une bonne santé métabolique globale (score de 84 ; point de référence à 88)
une activité du microbiome légèrement réduite, en particulier des niveaux plus faibles de L-fucose et d'acides gras à chaîne courte (AGCC)
de faibles taux de L-tyrosine et de L-phénylalanine, deux acides aminés essentiels à la synthèse de la dopamine, de la norépinéphrine et de l'épinéphrine.
Ces résultats ont fourni une explication biochimique possible de sa mauvaise humeur, de son manque de concentration et de sa fatigue, en mettant en évidence des perturbations des voies intestinales et des neurotransmetteurs.
Intervention personnalisée et progrès
Sur la base de ces résultats, son praticien lui a recommandé
une supplémentation en prébiotiques et probiotiques (Mind and Mood + PHGG de Invivo Healthcare)
Supplémentation en L-Tyrosine
Des ajustements alimentaires pour soutenir la diversité du microbiome et la production d'acides gras saturés.
Au bout de deux mois, la cliente a fait état d'améliorations significatives dans les domaines suivants
Qualité et durée du sommeil
Bien-être émotionnel et capacité de concentration
Toutefois, des problèmes digestifs subsistent, potentiellement liés à une infection bactérienne suspectée lors d'un voyage en 2023. Son médecin généraliste lui a ensuite prescrit des antibiotiques (métronidazole), qui n'avaient pas encore été mis en place au moment du suivi.
Relier les points : l'intestin, le cerveau et l'humeur
Ce cas met en évidence la nature interconnectée de l'axe intestin-cerveau. Un microbiome perturbé peut nuire à l'absorption ou à la synthèse de composés critiques impliqués dans la production de neurotransmetteurs. Dans ce cas, une disponibilité insuffisante de L-tyrosine et de L-phénylalanine peut avoir réduit la synthèse de la dopamine et de la norépinéphrine, contribuant ainsi aux problèmes d'humeur et de concentration de la cliente.
Par ailleurs, une faible production de SCFA - indicateurs d'un microbiome moins actif ou moins diversifié - peut avoir affecté davantage la santé de l'intestin et du cerveau.
Des interventions plus intelligentes
Les tests métaboliques offrent une vision plus claire de ces relations complexes. Avec seulement un petit échantillon de salive, les cliniciens peuvent obtenir des informations qui les aident à concevoir des interventions plus personnalisées et plus ciblées, en particulier pour les clients qui présentent des symptômes « vagues » qui ne correspondent pas exactement aux diagnostics conventionnels.
Chez Maven Health, nous pensons que ce type d'informations peut remodeler la façon dont nous soutenons la santé - en passant de la gestion des symptômes à une véritable découverte des causes profondes.
Lisez notre étude de cas complète ici : Étude de cas 4 - Synthèse des neurotransmetteurs et santé intestinale